Macron à l'OMS : un pas de plus vers la dilution de la France Abonnés
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Emmanuel Macron a appelé l’OMS à soutenir une résolution condamnant l’attaque russe en Ukraine, tout en insistant pour renforcer le rôle de cette organisation dans la gestion sanitaire mondiale par le biais de textes « juridiquement contraignants ».

Alors que le Forum économique Mondial de Davos — où se décident les grandes orientations du monde — bat actuellement son plein, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) fête de son côté son 75ème anniversaire. Avec, au programme, rien de moins que l’objectif d’échafauder une « réforme de la santé mondiale » dans le cadre d’un contexte international perturbé où la guerre en Ukraine a succédé à la séquence pandémique du Covid-19. La guerre, une préoccupation majeure de l’OMS, dont le patron, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a rappelé que « Là où va la guerre, la faim et la maladie suivent de près » dans son discours d'ouverture de l'Assemblée mondiale de la santé, ajoutant « La paix est indispensable à la santé » en concluant par : « Paix ! Paix ! Paix ! ».
Bien évidemment, personne ne blâmera l’OMS de préférer la paix à la guerre ni de redouter des conséquences humainement dévastatrices d'un conflit armé dont personne ne peut, à l’heure actuelle, prévoir l’issue. Mais au-delà des incantations, d’autres visées sans doute moralement plus discutables se jouent actuellement sous couvert d’enjeux de santé mondiaux. À ce titre, l’intervention d’Emmanuel Macron à l’Assemblée pose de nombreuses questions et suscite déjà de vives inquiétudes. Le président français a en effet demandé aux pays membres de l'Assemblée mondiale de la santé de l’OMS de soutenir une résolution condamnant l'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine, en réaffirmant « la pleine solidarité de la France et de l'Union européenne avec l’Ukraine », ajoutant que « les conséquences de cette guerre sont dévastatrices, sur le plan sanitaire, sur les populations, sur les établissements et sur les personnels de santé, qui sont pris pour cible ». Pas question pour autant d’oublier une pandémie de Covid-19 qui semble terminée sur le terrain, mais qui continue d’apparaître comme une préoccupation pour certains, de Davos à l’OMS en...
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