Covid-19 : certains ne veulent pas d’un retour à « la vie d’avant » ! Gratuit
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Alors que dès lundi 14 mars va s’amorcer un début de « retour à la normale » avec la suspension du pass vaccinal et la levée de l’obligation du port du masque presque partout, quelques voix s’élèvent parmi certains médecins pour juger qu’il est prématuré de lever les restrictions. Une position partagée par une partie de la population, et notamment au sein de ceux qui ne s’imaginent plus vivre sans masque.

Nous en parlions il y a quelques jours, au moment de la rentrée des classes, quand la petite musique de la « reprise épidémique » que l’on pensait derrière nous à recommencé à se faire entendre, temporairement éclipsée par le bruit des bombes et des canons qui tonnent certes à plusieurs milliers de kilomètres de la France, mais que les médias nous passent en boucle depuis maintenant deux semaines. Si la guerre déclenchée par Vladimir Poutine avait au moins une vertu, c’était bien celle de remplacer les prophètes d’apocalypse qui voyaient dans le Covid-19 une peste moderne par d’autres experts en mauvaises nouvelles, qui s’inquiètent cette fois d’un risque nucléaire. Mais après tout, pourquoi l’un empêcherait l’autre ? Une majorité de la population en a peut-être marre de cette histoire d’épidémie et des contraintes qui vont avec, mais certains semblent ne pas vouloir tourner la page et se saisissent de la moindre occasion pour tenter d’expliquer que le contexte actuel n’est peut-être pas aussi favorable qu’on ne peut le penser.
Sans surprise, on retrouve derrière cette tentative de relancer la machine de la peur un certain Antoine Flahaut, figure alarmiste bien connue dont nous avons abondamment parlé dans nos colonnes. Alors que la situation hospitalière ne cesse de s’améliorer, le directeur de l'Institut de Santé globale à l'université de Genève s’inquiète désormais que le nombre de personnes contaminées au Covid-19 ait cessé de diminuer ces derniers jours et que plus de 50 000 cas soient diagnostiqués quotidiennement. Une situation d’ailleurs similaire à celle d’autres pays d’Europe (Allemagne, Pays Bas, Royaume Uni ou Suisse) où un rebond de l’épidémie est observé. Rebond dû au sous-variant BA.2 d’Omicron qui, selon les études, est 30 % plus transmissible que son cousin, le sous variant B.A.1. Ce qui n’empêche pas, pourtant, que la plupart des pays...
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