Du Covid-19 à la guerre en Ukraine, pas de trêve pour le terrorisme intellectuel Abonnés
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Alors que l’extrême complexité du conflit entre l’Ukraine et la Russie exige une analyse fine et mesurée, le sénateur Claude Malhuret déchaîne ses foudres sur ceux qui osent émettre des réserves sur la stratégie française. Une arrogance qui rappelle celle exercée à l’encontre de ceux qui défendaient les libertés contre l’hystérie sanitaire.

Si le retour tragique de la guerre sur le sol européen a chassé le Covid-19 du terrain médiatique, les terroristes intellectuels, eux, n’ont pas signé l’armistice. En colonel de régiment, le sénateur Claude Malhuret a refait des siennes ce mardi 1er mars à la tribune du Sénat. Le sénateur de l’Allier a dénoncé l’existence supposée d’une « cinquième colonne le plus souvent soudoyée par le Kremlin », répandant selon ses dires « la propagande de Poutine » affirmant que « l’Ukraine n’existe pas, elle est dans la sphère russe, ses dirigeants sont des nazis ». Histoire de faire subtilement comprendre qui il désigne, il renchérit : « Vladimir Zemmour, Joseph Vissarionovitch Mélenchon et Anastasia Le Pen sont depuis longtemps les généraux en chef de cette cinquième colonne. » Et ce sans jamais citer aucun propos de ces trois candidats à la présidentielle défendant les thèses précédemment dénoncées.
Mais qu’à cela ne tienne : à un mois du premier tour de l’élection présidentielle, le sénateur n’allait pas se priver d’une très indiscrète récupération politique en pointant du doigt « ces paillassons de Poutine, après en avoir été les caniches, sont désormais candidats à la présidence de la République ». Peut-être préfère-t-il être le paillasson des État-Unis… celui qui parle par ailleurs « d’attitude de collabo » à propos d’Éric Zemmour lorsque celui-ci a déclaré : « Je condamne sans réserve cet usage de la force et mes premières pensées vont aux populations victimes de ce conflit absurde et fratricide », tout en réclamant une nouvelle fois un « traité consacrant la fin de l’expansion de l’OTAN », pour répondre aux « revendications russes ».
Et ce n’est pas la première fois que le président du groupe centriste Les Indépendants — rassemblant des membres d’Agir et de l’UDI — fait parler de lui. Inconnu du grand public avant l’épidémie de Covid-19, ce dernier a pris la lumière avec ses fameuses saillies lancées...
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