Rencontre avec Bruno Blum, auteur de la BD "Mort aux antivax" Abonnés
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Artiste, musiscien, dessinateur et écrivain, Bruno Blum est l'auteur de la bande dessinée Mort aux antivax. Nous l'avons interrogé sur le rôle des artistes dans cette période.

Bas Les Masques : Qui êtes-vous, Bruno Blum ? Pouvez-vous présenter votre parcours à nos lecteurs ?
Bruno Blum : Je suis un artiste complet. Musicien, dessinateur et écrivain.
J’ai toujours dessiné, j'ai publié mon premier fanzine à l’âge de 12 ans avec des potes. Passionné de BD, je participais à tous les salons et j'obtenais des dédicaces des plus grands noms. C'est en rencontrant et en dînant avec René Goscinny, qui m'a encouragé, que j'ai vraiment envisagé de devenir dessinateur. J'avais quatorze ou quinze ans. J'ai fait ma seconde aux Arts Appliqués mais ils m'ont viré parce que je suivais les cours de BD réservés aux terminales et que je séchais les cours de dessin technique pour ça. Ado je suis parti à Londres étudier dans un studio de dessin animé et j'étais aussi passionné par le rock, je jouais de la basse au début. J'ai publié mes premiers dessins et BD dans "Best, le mensuel du Rock” pour lequel je suis devenu correspondant à Londres. J'ai récemment réuni tous ces dessins rock d'époque dans l'album “Rock and Roll comics” (aux éditions Tartamudo) qui retrace ces années Best. Après 25 ans d'absence le nouveau numéro 1 de ce magazine archi culte ressort d'ailleurs aujourd'hui même, 15 février 2022, avec Patrick Eudeline rédacteur en chef ! J'y ai participé avec un article sur les musiciens qui protestent contre les injections obligatoires.
À mes débuts je jouais dans un groupe punk à Londres, Private Vices, et j'ai continué la musique, le dessin et la rédaction. Je suis passé à Actuel et Hara-Kiri, etc. par la suite. J'ai toujours été très critique de la société, j'ai toujours voulu changer le monde. À chaque fois il y avait une dimension sociétale dans mes premiers articles rock comme dans mes BD et mes chansons. Émeutes de Brixton,...
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