Vingt sénateurs appellent à la suppression immédiate du pass vaccinal Abonnés
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Dans une tribune publiée sur le site du Figaro, une vingtaine de sénateurs appellent à la suppression du pass vaccinal, maintenu selon eux uniquement par calcul politique.

Pour les sénateurs signataires de la tribune, « l’annonce par le porte-parole du gouvernement d’une levée possible du passe vaccinal fin mars-début avril n’est pas acceptable ». Car selon eux, « il ne s’agit plus de la gestion sanitaire de la crise, mais d’une stratégie politique ». Ils dénoncent notamment une stratégie dont la « ficelle est un peu grosse » et qui consisterait à faire de Macron le libérateur de Français qu’il a lui même mis « en liberté surveillée ».
Les parlementaires affirment en outre que le pass vaccinal « n’a jamais été nécessaire » car « Si l’objectif du gouvernement était de limiter la circulation du virus dans des lieux précis, un test négatif serait bien plus efficace qu’une preuve de vaccination, puisque ni deux, ni trois, ni quatre doses n’empêchent d’être contaminé et contagieux. En outre, la stratégie du «tout vaccinal», comme le démontrent le médecin Gérald Kierzek et même l’Organisation mondiale de la santé, est une erreur stratégique ; généraliser le vaccin et laisser croire qu’il va nous sortir de la pandémie est une gageure ».
Face aux réticences affirmées d’une bonne partie de la population, ils constatent que « c’est une chimère de croire que les réticents à la vaccination d’hier seront les convaincus de demain », et ajoutent que « Les pouvoirs publics auraient dû saisir l’avantage du variant Omicron, plus contagieux mais moins susceptible de donner des formes sévères, pour concentrer leurs efforts sur les populations fragiles. Le bon sens a laissé la place aux calculs politiques voire politiciens, aux détriments des libertés des Français ».
Pour eux, le pass vaccinal « a d’autant moins de justifications que l’engorgement de l’hôpital n’est plus seulement le fait du Covid-19. Une étude de l’AP-HP publiée en janvier dernier met en lumière que, parmi les patients en hospitalisation conventionnelle pour une durée inférieure à une journée, 43 % sont infectés par...
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