Sécurité privée payée au noir : des révélations gênantes pour Emmanuel Macron Abonnés
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Le journal Le Parisien révèle qu’en avril 2017, la sécurité de plusieurs meeting du candidat Macron a été en partie assurée par des policiers sans habilitation à cette activité. Une affaire embarrassante mais classée sans suites par le directeur du Conseil national des activités privées de sécurité, nommé à ce poste par Emmanuel Macron en 2018.

Pas un jour sans qu’une nouvelle affaire vienne démontrer à quel point la Macronie semble au-dessus des règles. En effet, Le Parisien révèle ce 30 juin que lors du dernier meeting du candidat Emmanuel Macron, en avril 2017 à Bercy, une partie du service d’ordre présent ce soir là était composé de policier des Alpes-Maritimes… sans cartes professionnelles leur permettant d’exercer une activité de sécurité privée. Alors que ce secteur professionnel a souffert d’une mauvaise image en raison d’un manque d’encadrement et de nombreuses entorses au code du Travail pendant de nombreuses années, la création du Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) en 2012 est venue y remettre un peu d’ordre. Depuis dix ans, celui-ci est donc notamment en charge notamment de la délivrance des cartes professionnelles, des agréments des sociétés privées de sécurité et des contrôles pour vérifier leur respect des réglementations, avec un pouvoir de sanction en cas de violation de ces dernières.
Ancien braqueur reconverti
Et si cet établissement public administratif rattaché au Ministère de l’Intérieur fait dans l'esemble plutôt bien son travail, on remarque dans certains cas que la politique n’est jamais très loin. L’affaire du meeting de Bercy en est à ce titre un excellent exemple. Dans les faits, une enquête menée par un contrôleur du CNAPS a démontré que l’entreprise qui s’est chargée de la sécurité de cet évènement avait donc employé des policiers sans carte professionnelle d’activité de sécurité privée, payés au noir par un certain Fortunato B. comme le précise Le Parisien, mandaté pour cette mission alors que ses entreprises ne disposent pas d’une autorisation d’exercer en France, celui-ci n’étant même pas enregistré à l’Urssaf avec un « compte employeur ». Pire encore, Fortunato B. est un ex-braqueur (condamné en 1985 à trois ans de prison pour deux braquages) qui a...
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