Avec la variole du singe, l’alarmisme sanitaire fait moins recette Abonnés
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Dix personnes porteuses de la variole du singe sont décédées à travers le monde depuis le mois de mai. Néanmoins, les causes réelles de ces morts font l’objet d’interrogations de la part des autorités, qui ne semblent plus vouloir céder à l’alarmisme.

En l'espace de seulement quelques jours, cinq décès liés à la variole du singe ont été annoncés : le Brésil avait lancé l’alerte dès jeudi en annonçant le premier décès d'une personne atteinte de la maladie hors d’Afrique, avant que l’Espagne ne confirme la mort de deux patients ce week-end puis que le Pérou et l’Inde ne déclarant à leur tour un décès le 1er août. Pour rappel, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclenché le 24 juillet son plus haut niveau d'alerte, « l'Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) » afin de renforcer la lutte contre la variole du singe. Au total, ce sont donc dix décès qui ont été enregistrés dans le monde depuis mai, les cinq premiers ayant été signalés en Afrique, continent où la maladie est endémique et dont la première détection chez l’homme remonte à 1970.
Malgré l’alerte mondiale lancée par l’OMS qui ravive déjà les souvenirs des premiers temps de la pandémie de Covid-19, il semblerait cette fois que les autorités des pays concernés ne cèdent pas pour autant au catastrophisme. Ainsi, au Brésil, les autorités du Minas Gérais, état situé au sud-est du pays, ont annoncé que la variole du singe ne doit pas être le seul facteur à prendre en compte concernant le patient de 41 ans décédé la semaine dernière. Ce dernier était en effet « suivi à l'hôpital pour d'autres affections cliniques graves » a déclaré le sécrétaire d’état à la Santé du Minas Gerais, précisant que ce patient suivait un traitement contre le cancer. Il a en outre ajouté : « Il est important de souligner qu'il avait des comorbidités graves, pour ne pas susciter de panique dans la population ».
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