Vague d’alarmisme : l’Europe à nouveau touchée par la folie restrictive Abonnés

Après avoir été l’un des pays les plus restrictifs dans la gestion de la pandémie de Covid-19, la France va-t-elle finir par apparaître comme « modérée » au regard de ses voisins ? Au vu de ce qui se prépare dans de nombreux pays européens jusqu’ici considérés comme plutôt raisonnables, le doute est désormais permis. Nous avions déjà évoqué récemment le cas de l’Allemagne, qui semble s’affoler et propose des mesures locales particulièrement sévères : dès le 15 novembre, Berlin va ainsi interdire aux personnes non vaccinées l'accès aux restaurants sans terrasse, aux bars, aux salles de sport, aux salons de coiffure, aux théâtres et aux musées. Même les événements en plein air accueillant plus de 2 000 personnes, (dont les matchs de foot !), leur seront interdits d’accès.

Chez le voisin autrichien, même discrimination : le gouvernement a récemment interdit aux non-vaccinés d'accéder à des lieux comme les restaurants ou les théâtres. Une mesure insuffisante pour le chancelier qui a ainsi déclaré lors d'une conférence de presse : « Nous nous trouvons à quelques jours de devoir instaurer un confinement pour les personnes non-vaccinées » pointant un taux de vaccination jugé « trop faible », sachant que 65% des autrichiens sont vaccinés. Il serait néanmoins intéressant de savoir comment les pouvoirs publics comptent s’y prendre pour confiner les 35% restant.

De confinement, il est également question désormais aux Pays-Bas. Pour les experts qui conseillent le gouvernement hollandais, un confinement « partiel » de deux semaines permettrait de « limiter la casse », sans que les détails précis de sa mise en pratique ne soient encore évoqués. Une idée néanmoins surprenante de la part de ce pays, qui a longtemps été bien plus respectueux des libertés publiques que ses voisins Allemands ou Belges. Les mêmes experts souhaitent également qu’un pass sanitaire soit mis en place, mais le gouvernement...