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L’agitation autour du variant Omicron, prétexte idéal à la vaccination obligatoire ? Abonnés

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La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déclaré le 1er décembre qu’il fallait « discuter de la vaccination obligatoire » face à la reprise épidémique et aux interrogations posées par le variant Omicron, à la dangerosité pourtant très incertaine. En France, l’exécutif affirme s’y refuser mais ne serait plus à un revirement près depuis le début de la crise sanitaire.

L’agitation autour du variant Omicron, prétexte idéal à la vaccination obligatoire ?
Le 2 décembre 2021

Les pays de l’Union Européenne en passe d’imposer la vaccination obligatoire à leurs populations ? Pour la présidente de la Commission européenne, il est « approprié et raisonnable d’avoir cette discussion maintenant », en ajoutant qu’il s’agit d’une « position personnelle » et en précisant qu’une telle décision relevait des États membres. Toujours est-il que l’idée est lancée, et qu’après l’Autriche, c’est désormais l’Allemagne qui réfléchit sérieusement à cette option face à la reprise épidémique constatée en Europe de l’Ouest et à la timide présence du variant Omicron, relayée jusque’à l’overdose par les grands médias. Hasard du calendrier, dès le lendemain de ces déclarations, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) basé à Stockholm indique à propos du fameux Omicron que « les données préliminaires suggèrent un avantage substantiel » de ce nouveau variant sur le variant Delta jusqu'ici dominant. Sur la base de ces modèles mathématiques — qui servent toujours les mesures les plus exagérées, avant d’être bien souvent démentis par la réalité — l’ECDC l’annonce : « Omicron pourrait causer plus de la moitié des infections provoquées par le virus Sars-CoV-2 dans l'Union européenne d'ici les tout prochains mois ». De quoi affoler les foules et faire passer de nouvelles mesures coercitives plus facilement.

Néanmoins, ce narratif de la peur ne semble pas unanimement partagé. Après Martin Blachier qui a choqué le plateau de LCI il y a quelques jours, c’est au tour d’un autre scientifique de tempérer les ardeurs alarmistes autour de la situation. En effet, sur son profil LinkedIn, le professeur de biochimie à l’université d’Aix-Marseille Jacques Fantini a proposé une analyse du variant Omicron en démontrant que son potentiel de nuisance est sans doute largement surestimé. Il écrit ainsi : « Ce nouveau variant apparu en Afrique australe défraye la chronique, du fait du très grand nombre de mutations...

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