4ème vague ? Les alarmistes ne lâchent pas le morceau ! Abonnés
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Tandis que les voyants épidémiques reviennent au vert et que l’exécutif s’est enfin décidé à alléger les restrictions, le Conseil scientifique revient à la charge avec la menace d’une quatrième vague cet été. Suivi, dans sa fuite en avant, par quelques grandes figures de l’alarmisme qui ont publié une tribune hostile aux mesures de déconfinement ce dimanche dans le JDD.

25% de cas positifs en moins chaque semaine, les réanimations sous la barre des 5 000 lits occupés, un taux de reproduction du virus en dessous de 1 depuis plusieurs semaines. La baisse de l’épidémie est bel et bien amorcée. Or, malgré ces signes encourageants et la confirmation par l’exécutif des premières réouvertures le 19 mai, des voix s’élèvent déjà pour remettre une couche d’alarmisme avant le retour des beaux jours, comme nous le pressentions en évoquant la possibilité d’un bras-de-fer entre le président de la République et les tenants d’une ligne restrictive.
Pour le conseil scientifique, l’épidémie n’est « pas terminée »
Contrairement à la plupart des précédents avis, qui répondaient à une commande de l’exécutif, le Conseil scientifique s’est, cette fois-ci, auto-saisi. Dans un nouvel avis rendu le 6 mai, il estime que « le retour à une phase moins critique de l’épidémie n’implique pas que l’épidémie soit terminée à l’approche de l’été. Les prochaines semaines restent incertaines et à risque de reprise épidémique. » Pour éviter un tel scénario, dont rien à ce jour n’indique qu’il adviendra, les scientifiques appellent la population déjà épuisée par ces restrictions depuis plus d’un an, à faire encore plus d’efforts : « L’allègement des mesures collectives liées à la réouverture fait désormais peser une responsabilité accrue sur chacun. » Les citoyens, qui ont déjà tiré un trait sur une grande partie de leurs libertés, sans qu’un bilan de l’efficacité des différents mesures n’ait jamais été réalisé, apprécieront le ton.
Étonnement, le Conseil scientifique se montre un peu moins alarmiste qu’à son habitude. Il juge par exemple la réouverture « souhaitable et même nécessaire [puisqu’elle] répond à de fortes attentes et donne une perspective à l’ensemble de la société ». Aurait-il enfin pris...
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