« Vaccinés, guéris ou morts » : le ministre de la Santé allemand en roue libre Abonnés
Ce lundi 22 novembre le ministre de la Santé allemand, Jens Spahn, a donné une conférence de presse relative à l’épidémie de Covid-19 outre-Rhin… au cours de laquelle il a allègrement franchi un nouveau cap dans le narratif alarmiste.

L’Allemagne, longtemps bon élève dans la gestion de la pandémie, connaît à présent des moments plus difficiles. À tel point que, depuis quelques jours, les mesures restrictives — notamment à l’égard des non-vaccinés, nouveaux bouc-émissaires des gouvernements démocrates et progressistes — commencent à se multiplier dans tous le pays. Et qui dit mesures restrictives dit éléments de langages pour les justifier… et dirigeants en roue libre qui poussent toujours plus loin les déclarations chocs et les annonces volontairement effrayantes.
Dernière en date, la sortie du ministre allemand de la Santé, Jens Spahn, qui s’est exprimé en conférence de presse ce lundi 22 novembre à propos de la quatrième vague (soit une de moins qu’en France, tout de même !) qui occasionne chez notre voisin une situation « très très difficile dans les hôpitaux », précisant même que des services de soins intensifs d’établissements hospitaliers arrivent à saturation notamment en raison du manque de personnel. Une vague liée à la propagation du variant Delta (ex-variant indien) « très très contagieux » et à laquelle personne ne pourra visiblement échapper.
En effet, Jens Spahn affirme que « vraisemblablement, à la fin de l’hiver, chacun sera vacciné, guéri ou mort ». Un propos évidemment totalement absurde, mais qui en dit long sur l’état d’esprit qui anime la plupart des dirigeants occidentaux et sur leur manière de communiquer. En affirmant ceci, Jens Spahn fait ainsi entrer une double confusion dans l’esprit des citoyens : tout d’abord en laissant entendre qu’il n’y a pas d’alternative (alors qu’il existe aussi la possibilité de ne tout simplement jamais se contaminer) et ensuite en laissant croire que les probabilités de mort ou de guérisons sont comparables. Des propos peu dignes d’un ministre de la Santé, mais le Covid-19 a démontré qu’il n’y avait plus beaucoup de limites.
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