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Vaccination en Europe : ce que nous enseigne la fracture Est-Ouest Abonnés

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Une frénésie du tout vaccinal à l’Ouest, des taux d’injection moins élevés à l’Est. À l’aune de la « cinquième vague », les différentes politiques sanitaires en Europe sont révélatrices du réel impact de la vaccination sur l’épidémie.

Vaccination en Europe : ce que nous enseigne la fracture Est-Ouest
Le 16 décembre 2021

Comme pour l'économie, la vaccination contre le covid n'échappe pas à la traditionnelle fracture entre l'Est et et l'Ouest du Vieux continent. Comme le montre le graphique ci-dessous, les pays à l'ouest ont davantage vacciné leur population en proportion que les pays de l'est. Un résultat par ailleurs pas uniquement obtenu par une gestion autoritaire, en témoigne le cas de la Suède, qui n'a que très récemment cédé à mettre en place un pass sanitiare optionnel depuis le 1er décembre, pour les événements en  salle réunissant plus de 100 personnes. Pourtant, malgré cette souplesse relative comparée à la France, l'Allemagne ou l'Autriche, le pays nordique a un taux élevé de vaccination, même davantage qu'en France auprès des populations considérées comme à risque de faire une forme grave du covid. Un élément qui illustre le caractère contre-productif d'une gestion liberticide de la campagne vaccinale.

Avant d'analyser les effets de la vaccination sur les indicateurs épidémiques, il faut rappeler qu'il existe d'autres paramètres plus ou moins influents et connus comme le système hospitalier et le comportement de la populatioon — même si étant donné les caractéristiques de ce virus assez contagieux, ce facteur a un effet limité. Les observations sont donc des tendances observables qui permettent de tirer des leçons globales.

Et la première est que la mortalité par million d'habitants semble être plus faible dans les pays plus vaccinés que les autres. Une donnée qui tend à confirmer l'intérêt de la vaccination pour les personnes à risque de développer des formes graves.

Mais s'agissant de la propagation du virus, c'est loin d'être la même histoire. En effet, la carte ci-dessous montre très clairement que, obstination vaccinale ou non, le covid — dont le variant Delat est majoritaire — circule toujours bel et bien dans la population.

Une conclusion qui devrait faire...

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