Traque des non-vaccinés : une hystérie mondiale Abonnés
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Alors que les autorités françaises font tout pour « emmerder les non-vaccinés », plusieurs pays dans le monde traquent eux aussi les citoyens réticents à la vaccination, jusqu’à prendre des mesures extrêmement radicale. Le « monde d’après » devient de plus en plus angoissant.

Qu’ils soient près de chez nous géographiquement (Italie, Autriche, Grèce), proche culturellement (Canada) ou franchement éloignés (Singapour, Pakistan, Indonésie), de nombreux pays dans le monde ont désormais en commun d’organiser une véritable « chasse aux non-vaccinés ». Comme le rapporte Marianne, plusieurs gouvernements ont ainsi décidé, chacun à leur manière, d’enclencher la vitesse supérieure pour contraindre leurs populations à recevoir l’injection miracle. Et les sanctions peuvent être lourdes en cas de refus.
En Europe, tout d’abord, les choses se corsent de plus en plus. Chez nos voisins Italiens, un décret du mercredi 5 janvier impose désormais la vaccination à toutes les personnes de plus de 50 ans qui n’exercent pas une activité professionnelle, tandis que ceux en activité ont jusqu'au 15 février pour obtenir leur passe vaccinal. Autrement dit, pour ces derniers, il s’agit une vaccination obligatoire de fait. Aussi manipulateur que chez nous, le gouvernement transalpin affirme que cette mesure est prise pour « réduire la pression sur les hôpitaux et sauver des vies ». Pour ceux qui ne pourront pas présenter ce « green pass » (nom du pass vaccinal en Italie), une amende de 100 euros est prévue. Une somme relativement faible en comparaison avec l’Autriche. Dans ce pays, le premier à avoir annoncé la vaccination obligatoire, toute personne de plus de 14 ans devra être vaccinée à compter du 1er février, et les Autrichiens auront jusqu'au 15 mars pour se mettre en règle. Au-delà de cette échéance, les réfractaires au vaccin se verront infliger une amende de 600 euros tous les trois mois, qui pourra grimper jusqu'à 3 600 euros en cas de non-paiement. En Grèce, cette obligation s’impose à partir du 16 janvier, et ceux qui n’auront toujours pas reçu leur première injection risqueront une amende de 100 euros, reconductible mensuellement. En somme, le choix est entre l’abonnement vaccinal, ou l’abonnement aux amendes. Pour Kyriákos Mitsotákis, le...
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