Surmortalité du covid : il est temps de rétablir quelques vérités Abonnés
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Le professeur Jean-François Toussaint, l’épidémiologiste Laurent Toubiana et le sociologue Laurent Mucchielli ont étudié l’impact réel du Covid-19 sur la mortalité. Et leurs résultats tranchent significativement avec la propagande habituelle. Bas les masques livre les principaux éléments de leur analyse : hiver 2017 plus meurtrier que le printemps 2020, faible surmortalité, âge moyen des décès sous-évalué.

Avant tout, quelques observations méritent d’être effectuées quant aux chiffres de la mortalité disponibles sur le site de l’INSEE au regard des quinze dernières années (période de 2005 à 2020). En premier lieu, la mortalité générale en France est en augmentation globale sur cette période. Une tendance relativement lente, mais régulière. Ensuite, cette mortalité est sujette à des variations saisonnières, dont les pics se situent assez logiquement en hiver, en raison des maladies comme la grippe, ainsi qu’en été, du fait des épisodes caniculaires.
Plus de morts durant la grippe de 2017 que pendant le Covid-19
L’un des éléments importants qui ressort de ces observations est que le pic de mortalité le plus élevé sur la période des quinze dernières années ne se situe pas en avril 2020 — le mois où la mortalité liée au Covid a été la plus haute — mais bien en janvier 2017, en pleine épidémie d’une grippe saisonnière plus virulente que d’ordinaire. Sur ce constat, les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors que 67 000 décès ont été relevés en avril 2020, on en compte 68 145 en janvier 2017. Et en comparant les chiffres de mortalité sur toute la période épidémique de la grippe de 2017 contre ceux de l’épidémie de coronavirus en 2020, le constat se précise davantage. Entre décembre 2016 et mars 2017, 223 935 décès sont dénombrés, alors qu’entre mars et juin 2020, on en recense 220 900. Soit 3 035 de moins, ce qui correspond à -1,36%. Au regard des ces constatations factuelles, il est ainsi difficile d’affirmer que la mortalité connue pendant l’épidémie de SARS-CoV-2 soit inhabituelle, ni qu’elle se situerait à des niveaux « jamais vus »…
De mai à octobre, une surmortalité liée au Covid de seulement… 1,3% !
Autre élément intéressant, la période post-épidémique du 1er...
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