Pass sanitaire prolongé et 3ème dose de vaccin : l’incroyable apathie générale Abonnés
Alors que le Gouvernement a déposé un projet de loi prolongeant la possibilité de recourir au passe sanitaire jusqu’à l’été prochain, l’idée de la désactivation du pass en cas de refus d’une troisième dose commence à faire son chemin, comme l’a indiqué Elisabeth Borne ce matin, dans l’indifférence quasi-totale d’un pays de plus en plus résigné.

Le mercredi 13 octobre, le Sénat a rejeté la proposition du groupe socialiste de rendre la vaccination obligatoire contre le Covid-19. S’il s’agit certes d’une bonne nouvelle, celle-ci ne doit pas faire oublier que, dans le même temps, le projet de loi du Gouvernement prolongeant la possibilité de recourir au pass sanitaire jusqu’à l’été 2022 sera discuté dès le 19 octobre à l’Assemblée nationale avec, cette fois, de fortes chances d’être adopté. En substance, il s’agira d’un texte qui vise à conserver « des mesures de freinage », prévoyant de pouvoir encadrer l’activité des établissements recevant du public et exiger le pass sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022 et, en cas de reprise épidémique, qui permettra à l’exécutif de prendre de nombreuses mesures d’exception limitant les libertés individuelles que les Français subissent pratiquement sans broncher depuis mars 2020, parmi lesquelles l’interdiction de circuler librement, le couvre-feu, mais également la possibilité de décréter à nouveau l’état d’urgence sanitaire lui donnant la capacité d’instaurer, si l’idée lui en prenait, un nouveau confinement !
Le pass sanitaire qui devait prendre fin le 15 novembre se verra donc sans doute prolongé selon le bon vouloir du Gouvernement jusqu’au 31 juillet 2022 : si l’idée de la vaccination obligatoire semble cette fois s’éloigner, la volonté de pourrir la vie des non-vaccinés est en revanche toujours d’actualité. Et dans les non-vaccinés, on pourrait très vite retrouver les vaccinés double-dose, dès lors que le gouvernement se mettrait à décider qu’une troisième dose deviendrait nécessaire pour être toujours considéré comme vacciné. C’est en tout cas ce qu’affirme le Canard enchaîné dans son édition du 13 octobre : « Le ministre de la Santé compte sur les tests payants à partir du 15 octobre pour inciter certains des ultimes récalcitrants à se faire vacciner. À commencer par ceux qui, tel Cyril Hanouna...
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