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Origine du Covid-19 : et la France dans tout ça ? Abonnés

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Si les deux sujet n’ont a priori pas de lien direct, la mise en examen de l’ex-ministre de la Santé par la Cour de justice de la République dans le cadre de l’enquête concernant la gestion de la crise du Covid-19 pourrait inciter à se pencher à nouveau sur l’origine du virus. Un dossier sur lequel la France s’est, pour l’instant, montrée bien discrète.

Origine du Covid-19 : et la France dans tout ça ?
Le 11 septembre 2021

Après une convocation à la Cour de justice de la République ce vendredi 10 septembre, Agnès Buzyn a été mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Dans le cadre de cette enquête sur la gestion de la crise du Covid-19 lancée en juillet 2020, l’ancienne ministre de la Santé a aussi été placée sous le statut plus favorable de témoin assisté pour « abstention volontaire de combattre un sinistre ». Celle-ci faisait au début bonne mine devant les caméras, affirmant à l’époque que « les risques de propagation du coronavirus dans la population sont très faibles ». Circulez, y’a rien à voir. Une sérénité qui lui avait même permis le luxe de quitter le ministère pour aller essuyer une défaite aux municipales parisiennes, à la place de Benjamin Griveaux, coupé dans son élan par son affaire de mœurs. Mais le 17 mars, alors que le pays était pour la première fois sous cloche, celle devenue alors ex-ministre avait livré une toute autre version de la situation au quotidien Le Monde : « Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous […] Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. » 

Un revirement qui interroge, surtout que cette même Agnès Buzyn avait confirmé lors de son audition à la commission d’enquête de l’Assemblée nationale qu’elle avait été alertée le 25 décembre — elle avait dans un premier temps évoqué le 20 décembre au Monde — de la survenue d’une « pneumopathie » inconnue à Wuhan. Elle en aurait ensuite informé le directeur de la Santé, Jérôme Salomon, ainsi qu’Emmanuel Macron le 11 janvier. Un sujet néanmoins complexe car des cas isolés...

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