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Obésité, baisse de niveau… Les conséquences à long terme des restrictions Covid sont déjà là Abonnés

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Obésité infantile, niveau en maths… Alors que l’Union européenne a enfin annoncé sortir « de la phase d'urgence de la pandémie », les conséquences à long terme de l’hystérie sanitaire sont déjà mesurables.

Obésité, baisse de niveau… Les conséquences à long terme des restrictions Covid sont déjà là
Le 28 avril 2022

Enfin le bout du tunnel pour l’Union européenne ? Dans un document que s’est procuré Reuters, Bruxelles a annoncé que nous allions sortir « de la phase d'urgence de la pandémie » de Covid-19. Une déclaration encourageante pour les libertés, mais qui appelle néanmoins à la retenue car l’UE maintient qu’en l’absence de déclaration de l’Organisation mondiale de la santé en ce sens, l’épidémie de Covid-19 n’est pas terminée et que nous entrions dans une nouvelle phase durant laquelle « le dépistage doit être privilégié et la surveillance des contaminations similaire à celle pratiquée pour la grippe ». Et cela tout en recommandant « aux gouvernements de l'UE de rester sur leurs gardes et d'être prêts à revenir à des mesures d'urgence si nécessaire »

Mais à peine les instances européennes annoncent-elles relâcher la pression que les conséquences durables de la gestion sanitaire liberticide se font déjà ressentir. À commencer dans les études supérieures, où les écoles d’ingénieurs postbac et les classes préparatoires se plaignent déjà du niveau de mathématiques de leurs élèves. Le journal Le Monde rapporte que « tous les enseignants interrogés sur le niveau de cette génération, des jeunes nés pour la plupart en 2003, s’accordent sur un constat : le niveau a globalement baissé. » Un constat qui a même poussé certains établissement à adapter leur programme et à mettre en place des outils de rattrapage. Si les enseignants pointent principalement du doigt la réforme du bac de Jean-Michel Blanquer, les restrictions imposées aux lycéens et les confinements ont aussi pesé sur leur apprentissage.

Autre constat : l’obésité infantile causée par les confinements — et non due au coronavirus ou à la « crise sanitaire », comme l’ont titré plusieurs médias comme Europe 1 ou Le Monde — a augmenté de façon dramatique, comme en témoigne une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) diffusé...

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