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Mortalité des « bébés secoués » en forte hausse après les restrictions liées au Covid-19 Abonnés

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Une étude portant sur les traumatismes crâniens des nourrissons dus à ce qu’on appelle les « bébés secoués » démontre que leur nombre a doublé en 2021 et que la mortalité a été multipliée par 9. En cause, la détresse psychologique engendrée par deux années de gestion liberticide de la pandémie de Covid-19.

Mortalité des « bébés secoués » en forte hausse après les restrictions liées au Covid-19
Le 31 août 2022

Encore une conséquence dramatique de la politique enfermiste du gouvernement durant la pandémie de Covid-19. Comme le révèle le journal Le Parisien, qui s’appuie sur une étude très précise du Journal of American Medical Association (JAMA), le nombre de bébés secoués a doublé en région parisienne, et la mortalité due à cette pratique a carrément été multipliée par neuf. Effectuée par les équipes de l’hôpital Necker à Paris en partenariat avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), l’étude est partie du postulat que « les mesures de confinement et d'atténuation prises soient associées à une augmentation de la maltraitance des enfants », et a cherché ainsi à observer « la tendance de l'incidence et de la gravité des traumatismes crâniens abusifs chez les nourrissons pendant la pandémie de COVID-19 ».

Les scientifiques ont choisi de porter leurs observations sur la capitale car « la région métropolitaine de Paris est particulièrement intéressante pour étudier l'association entre la pandémie de COVID-19 et l'incidence de l’ATH (les traumatisme crâniens abusif, NDLR). En effet, c'est une région densément peuplée où les deux tiers de la population vit dans de petits logements collectifs, et elle a fait face à de fortes vagues pandémiques de COVID-19 qui ont entraîné des confinements et des couvre-feux prolongés, des obligations de travail à distance et des fermetures de crèches. Et comme le rappellent les auteurs de l’étude, ces mesures ont été à l’origine de nombreux troubles dans la population, entraînant des conséquences catastrophiques : « les mesures de confinement et d'atténuation prises ont également été associées à de graves effets néfastes sur la santé sociale, physique et mentale chez la population pédiatrique, notamment l'insécurité alimentaire, le temps d'écran prolongé, la réduction de l'activité physique, l’obésité, la dépression et l'anxiété , idées et tentatives de suicide, et anorexie »....

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