Meurtre de Lola : le silence glaçant de l’exécutif Abonnés

Samedi 15 octobre. Au lendemain de la macabre découverte du cadavre de Lola, fillette de 12 ans, retrouvée dans une malle en plastique opaque, ligotée et recroquevillée avec plusieurs plaies à la gorge, dans la cour intérieure de la résidence où elle vivait, Gérald Darmanin savoure sa soirée au théâtre. Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur écrit : « Pour ceux qui ne se sont pas encore aperçus que les auteurs de chanson sont les nouveaux poètes, il faut se ruer admirer [Jean-Paul Rouve] au Théâtre Antoine à Paris. Ça vaut pour les autres aussi ! ». Face aux nombreuses critiques sur ce manque de réaction, l’entourage du ministre a expliqué que ce dernier « ne peut pas s’exprimer sur une enquête en cours ». Sauf que l’empathie qu’un responsable politique aurait pu exprimer à l’égard de la famille d’une victime d’un crime particulièrement abominable, fût-il ministre de l’Intérieur, n’a strictement rien à voir avec « l’enquête en cours ».

Au cours du week-end, quatre arrestations ont eu lieu, concernant notamment deux hommes dont un SDF et deux femmes âgées respectivement de 24 et 26 ans, tous les quatre nés en Algérie selon les informations rapportées par Le Parisien. Ce lundi, seulement deux d’entre elles présentées, ce lundi, devant le juge d’instruction. Il s’agit de la principale suspecte qui apparait dans la vidéosurveillance exposée par les parents de la victime, âgée de 24 ans, que plusieurs personnes ont témoigné avoir vu en train de transporter la caisse où se trouvait le corps de Lola et qui pourrait souffrir de troubles psychologiques. Pour rappel, les Algériens représentaient en 2020 la première nationalité a être admise en France pour recevoir des soins (plus de 10% des demandes) et, parmi ces soins, les pathologies d’ordre psychiatriques sont en tête des soins les plus demandés. Quant au deuxième suspect, qui sera...