Les anticorps post-infection plus efficaces que l'immunité vaccinale ? Abonnés
D'après une étude publiée dans Nature, les anticorps post-infections protègeraient contre une réinfection au Covid-19 durant une période allant d'un an et demi à deux ans. Une donnée qui n’est pourtant jamais prise en compte dans la balance bénéfice-risque du vaccin, notamment chez les jeunes.

Confiner les non-vaccinés : voilà que la belle idée des Autrichiens contamine désormais le débat public français. Or, au-delà de la dérive inégalitaire et liberticide que constitue une telle mesure, c’est son intérêt sanitaire même qui est contesté par les dernières données scientifiques. Et pour une raison très simple : l’efficacité du vaccin contre la diffusion du virus est dérisoire.
Selon l’épidémiologiste Martin Blachier interrogé ce lundi sur CNews : « Les vaccinés transmettent. On le sait, maintenant c’est admis. Et on n’est même pas certains de l’efficacité, même à 60%; du vaccin sur la transmission, d’autant qu’elle a l’air de baisser avec le temps. La circulation concerne tout le monde, que ce soit les vaccinés ou les non vaccinés. » Plus concrètement, ajoute-t-il, les chercheurs observent que « visiblement, sur les trois premiers mois, il y a une certaine efficacité sur la transmission, mais très très rapidement cette efficacité diminue. Après 6 à 8 mois il semblerait qu’il n’y ait quasiment plus de protection contre la transmission. »
Anticorps post infection : plus efficaces que les vaccins ?
Malgré cette médiocre efficacité du vaccin contre la diffusion du virus, certains argumentent que faute de mieux, le tout vaccinal est la seule solution. Or, il semblerait que s’agissant des personnes non à risque, il soit davantage pertinent de s’appuyer sur l’immunité procurée par une première infection. En effet, d’après une récente étude publiée dans la revue scientifique Nature, les anticorps issus d’une première infection au Covid-19 protègent contre une réinfection durant une période allant d'un an et demi à deux ans. L’étude réalisée par les chercheurs de l’université d’Oxford et basées sur les données médicales de 7256 Britanniques ayant obtenu un test PCR positif au Covid-19 entre le 26 avril 2020 et le 14 juin 2021 a par ailleurs montré que s’agissant des formes graves,...
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