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La crise sanitaire a dévasté le secteur publicitaire... sauf pour les médias numériques Abonnés

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2020 aura été une année catastrophique pour de nombreux secteurs économiques, et celui de la publicité ne fait pas exception – sauf pour le digital. Mais après la crise sans précédent liée à la pandémie, l’année en cours devrait néanmoins permettre un léger rebond.

La crise sanitaire a dévasté le secteur publicitaire... sauf pour les médias numériques
Le 3 avril 2021

Le bilan du Baromètre Unifié du Marché Publicitaire (BUMP), croisement des données du groupe d’analyse et de conseil Kantar, de France Pub et de l’Institut de Recherches et d’Etudes Publicitaires (IREP), fait état d’une crise sans précédent en 2020 pour le secteur de la publicité. Ainsi, les recettes publicitaires des médias historiques et du digital ont subi un recul de -9,4% en comparaison avec l’année 2019. Au total, 11 784 milliards d’euros auront été investis dans les médias, représentant une perte de 1 224 milliards.

Mais tous les médias n’ont pas été impactés de la même manière en raison des restrictions sanitaires et des mesures de confinement. Alors que la télévision et la radio n’ont respectivement perdu que -11% et -12,7%, la presse a été bien davantage touchée avec -23,7 % de pertes de recettes. À cause des interdictions de déplacement, la publicité extérieure a également beaucoup souffert en perdant près d’un tiers de ses recettes habituelles (-31%). Enfin, le secteur le plus touché est bien évidemment celui du cinéma : avec six mois de fermeture des salles obscures en 2020, les recettes ont chuté de près des trois quart (-74,9%). Les médias digitaux, en revanche, ont connu une croissance de +3%, notamment grâce à Google et Facebook.

En ce qui concerne les secteurs impactés par les baisses de recettes publicitaires, les résultats sont également corrélés à la situation et à l’impossibilité de se distraire, voyager, manger au restaurant ou acheter des marchandises dans des commerces « non essentiels » qui se sont vus arbitrairement fermés. Sans surprise, le secteur culture et loisirs est le plus touché avec -42%, suivi par le tourisme et la restauration (-33%), la beauté (-28%), l’automobile (-19%), la mode et la distribution (-13%), et même l’alimentation avec -10%. Le secteur banque et assurance reste stable...

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