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Gérald Kierzek : « Le coronavirus, ce n'est pas la peste » Abonnés

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Entre critiques du confinement et opposition au passeport vaccinal, le docteur Gérald Kierzek, habitué des médias traditionnels, assume des prises de positions contestataires vis à vis de la gestion de la crise sanitaire et des privations de liberté.

Gérald Kierzek : « Le coronavirus, ce n'est pas la peste »
Le 2 janvier 2021

Certaines voix se délieraient-elles enfin sur les inepties gouvernementales dénuées de tout fondement scientifique ? C’est en tout cas ce que peuvent laisser espérer les dernières interventions du médecin urgentiste Gérald Kierzek. Le docteur familier des radios et des plateaux de télévision était récemment interrogé sur LCI à propos de l’efficacité du couvre-feu. Mesure mise en place le 15 décembre, lors de la sortie — toute relative — du confinement. Le célèbre urgentiste a ainsi émis de sérieuses réserves en observant que même si la courbe de réanimation a baissé au moment de la mise en place du couvre-feu, cette décrue avait bel et bien déjà commencé avant même la levée du confinement : « Ce n’est pas parce qu’il y a une temporalité au niveau des courbes qu’il y a une causalité. » a-t-il asséné, avant d’ajouter : « j’attends les études qui me démontrent cette causalité »

N’est-ce donc pas finalement « l’évolution naturelle de l’épidémie ? » finit par s’interroger Gérald Kierzek. C’est en tout cas la conclusion qu’avait déjà tirée le Professeur Jean-François Toussaint, contributeur régulier de Bas les masques, en observant dans une étude le fait que des paramètres comme la stagnation de l’espérance de vie, le taux d’obésité ou le taux de sédentarité des populations étaient davantage liés à la mortalité finale que les mesures politiques comme l’intensité du confinement.

Par ailleurs, Gérald Kierzek s’est également insurgé contre le projet de passeport vaccinal qui semble faire son chemin dans certains esprits. Une boîte de Pandore à ne surtout pas ouvrir selon lui : « Demain ce sera quoi ? (…) Des lieux pour les gens sains et des lieux pour des gens qui ne sont pas sains ? » Sans compter que le docteur — qui n’est pourtant pas qualifié de « rassuriste »...

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