GAFAM, Airbnb, Uber Eats… Ces entreprises complices des restrictions de liberté Abonnés
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Campagnes vaccinales, information, dispositifs de dénonciation… La crise du Covid-19 constitue pour nombre d’entreprises du numérique, une opportunité phénoménale. Des moyens efficaces pour cumuler les profits, tout en se faisant le relais des injonctions gouvernementales.

Pour faire respecter les mesures gouvernementales et alimenter l’alarmisme ambiant, l’exécutif peut compter sur les alliés de taille que sont les grandes entreprises du numérique. Il y a quelques semaines, Bas les masques avait déjà dénoncé la propension des GAFAM à se muer en ministère de la Vérité, en censurant certaines publications et en se faisant le relai des communications officielles. L’ironie étant que la semaine dernière, Susan Wojcicki, PDG de YouTube (propriété de Google), a reçu le « Free Expression Award » du Freedom Forum Institute. Et ce, à l’occasion d’une cérémonie parrainée… par Youtube ! Une auto-congratulation étonnante, pour une entreprise monopolistique pourtant peu réputée pour son respect de la liberté d’expression.
Le grand frère de Youtube, Google, a pour sa part, déclaré vouloir participer aux efforts de vaccination dans le monde. Une direction dans la droite ligne de la stratégie de la firme de conquérir le domaine de la santé. Le géant californien a annoncé une série de dons aux États-Unis et dans le monde entier, dont notamment 250 millions de dollars en subventions publicitaires pour promouvoir la campagne vaccinale des gouvernements et organisations de santé, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Google a également prévu la mise en place d’un « agent virtuel » censé orienter les personnes par texto, chat en ligne ou téléphone pour prendre rendez-vous pour se faire vacciner.
Le commerce de la peur
Récemment, c’est Airbnb qui a fait parler de lui en se lançant dans la dénonciation assistée. Le service de location immobilier a annoncé le 15 avril qu’il allait aider financièrement les propriétaires à mettre en place des détecteurs de bruits destinés à détecter les « fêtes clandestines » réalisées dans les logements loués. En bon soldat sanitaire, la plateforme a également annoncé avoir bloqué 300 000...
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