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François Raffi, ennemi de Didier Raoult mais ami des labos Abonnés

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Après des mois de procédure, François Raffi a finalement reconnu être l’auteur des menaces contre Didier Raoult. Outre son animosité envers le professeur marseillais, le médecin nantais pourrait avoir eu d’autres motivations, davantage d’ordre financières…

François Raffi, ennemi de Didier Raoult mais ami des labos
Le 12 janvier 2021

Première victoire pour le professeur Didier Raoult, cible de menaces en mars 2020. Le directeur de l’IHU de Marseille avait à l’origine déposé une plainte contre X pour « menaces de mort » et « acte d'intimidation envers une personne chargée d'une mission de service public ». Malgré l’anonymat de l’auteur, l’étau s’est rapidement resserré. Le Canard Enchaîné a en effet révélé peu de temps après que les appels malveillants provenaient d’un des téléphones portables mis à la disposition des médecins du CHU de Nantes. Fustigeant la lenteur du dossier, l’avocat de Didier Raoult, Me Brice Grazzini, a décidé de passer à la vitesse supérieure. Le professeur marseillais a déposer une nouvelle plainte, cette fois-ci, non contre X mais contre le professeur François Raffi. Le chef du service des maladies infectieuses au CHU de Nantes a finalement reconnu avoir proféré des insultes envers Didier Raoult, tout en niant les menaces de mort.

À l’origine du conflit, le traitement à base d’hydroxychloroquine, préconisé par Didier Raoult. Le médecin nantais a fustigé le choix du professeur de traiter ses patients comme il l’entendait. Une simple guerre d’égos entre confrères ? Pas certain si l’on se penche sur les liens juteux qu’entretient François Raffi avec l’industrie pharmaceutique. Selon la plateforme Euros For Docs, qui recense les données officielles de Transparence santé (qui dépend du ministère des Solidarités et de la Santé), ce dernier aurait en effet bénéficié depuis 2012 de 596 503 € en rémunération, convention ou avantage, de la part de diverses firmes. Parmi elles, on retrouve MSD, AbbVie, mais aussi, surprise… Gilead : l’entreprise qui promouvait le Remdesivir, principal concurrent à l’hydroxychloroquine, avant que l’Organisation mondiale de la santé ne signe son coup d’arrêt, faute de preuve de son efficacité. À environ 2 000 € le traitement, cette manne était pourtant...

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