Fin prochaine du couvre-feu : ça ne plaît pas à tout le monde… Abonnés
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Alors que le couvre-feu doit être étendu à 23h la semaine prochaine, une partie de la population souhaiterait désormais que toutes les mesures soient levées avant la date du 30 juin. Ce qui déplait à de nombreuses figures de l’alarmisme… mais également à certains élus, qui s’inquiètent davantage de la délinquance que de l’épidémie.

Tous les indicateurs officiels sont au vert : le taux d’incidence diminue, le nombre de malades hospitalisés pour une forme grave de Covid est en baisse constante (pour s’élever à moins de 16 000 à l’heure actuelle), tout comme le nombre de patients en réanimation (autour de 2 800). Et ce, alors que les restrictions de déplacements ont été levées et que les terrasses recommencent à accueillir du public depuis désormais deux semaines. Il n’en fallait pas plus pour qu’une partie de la population, privée de vie sociale depuis plus d’un an, s’impatiente et réclame désormais une levée des dernières mesures plus rapide que prévue, et notamment la suppression totale d’un couvre-feu devenu difficilement supportable, qui sera repoussé à 23h le 9 juin et définitivement levé le 30.
Mais, pour certains médecins alarmistes, gare à l’excès d’optimisme. Même si ces derniers se sont constamment trompés (notamment ceux qui prédisaient une recrudescence de l’épidémie avec les retours en terrasses…), pas question pour autant d’aller trop vite, comme le rapporte BFM TV. En citant notamment Antoine Flahaut, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de l'université de Genève, qui a affirmé : « Partout où on déconfine trop rapidement, on risque d'arriver à un plateau. En décembre, à la fin du deuxième confinement, on était sur un plateau de 10.000 cas par jour et ça n'a fait que monter ». Pourtant capable de propos de bon sens (notamment lorsqu’il juge le port du masque inutile en extérieur), le professeur Flahaut tente cette fois de faire croire à une potentielle résurgence de l’épidémie, en feignant de croire que comparer la situation en hiver et en été aurait une quelconque pertinence.
De son côté, le professeur Enrique Casalino explique : « Ça a été une mesure utile, le couvre-feu à 18h et 21h...
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