international

Écosse : certaines données liées au Covid ne seront plus publiées par crainte des « antivax » Abonnés

Auteur

Thèmes abordés

statistiquescovid-19donnéesÉcosseantivax

L’organisme de santé publique d’Ecosse, Public Health Scotland, va cesser de publier des données sur les décès et les hospitalisations de covid en fonction du statut vaccinal, de peur que les chiffres ne soit instrumentalisés par les opposants à la vaccination.

Écosse : certaines données liées au Covid ne seront plus publiées par crainte des « antivax »
Le 17 février 2022

L’organisme de surveillance de la santé publique d’Écosse (PHS) a annoncé ce changement de politique dans son dernier rapport statistique, affirmant que la fréquence et le contenu des données allaient être réexaminés. Les responsables du PHS ont indiqué que des « inquiétudes importantes concernant l'utilisation délibérée des données par les militants anti-vaccination » étaient à l'origine de cette décision. Ainsi, le rapport publié mercredi sera la dernière publication hebdomadaire à inclure les données sur les taux d'infection parmi les personnes vaccinées et non vaccinées. Il comprend également les taux d'hospitalisation et de mortalité, ventilés selon le nombre de doses reçues.

Pour le PHS, ces données ne sont plus suffisamment robustes et sont ouvertes aux mauvaises interprétations. Un responsable a notamment déclaré que le principal objectif des analyses est de comprendre si les vaccins agissent contre la transmission et contre les formes graves, et que c’est donc là qu'interviennent les études sur l'efficacité des vaccins qui sont une méthodologie complètement différente de celle employée jusqu’ici. « Les taux de cas, les taux d'hospitalisation, les taux de mortalité sont des statistiques très simples, alors que pour les études sur l'efficacité des vaccins, nous utilisons la modélisation, nous comparons les personnes qui ont été testées négatives à celles qui ont été testées positives et les comparons sur leurs comorbidités sous-jacentes. C'est une méthode complètement différente qui est beaucoup plus robuste et c'est sur quoi nous voulons que les gens se concentrent », a notamment ajouté le responsable du PHS interrogé par The Scotsman.

Mais au-delà d’une simple question de méthodologie, le véritable problème, avancent les autorités, serait que ces données ont été promues sur les réseaux sociaux par le site Web américain d'opinion conservateur, The Blaze, ainsi que la « militante anti-vaccin » américaine Alex Berenson. Le responsable du PHS a ainsi déclaré : « Ce...

Contenu réservé aux abonnés

33 % de ce contenu restent à découvrir !

Pour le consulter, vous devez vous connecter ou vous abonner.

commentaireCommenter