Confinement inutile et dangereux : l’étude de Ioannidis valide les conclusions de J-F. Toussaint Gratuit
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Une étude du professeur Ioannidis de l’université de Stanford (USA) affirme que le confinement est une mesure inutile, voire néfaste puisqu’elle accélérerait les contagions. Une nouvelle confirmation de l’effet négatif du confinement qui vient accréditer l’étude du professeur Jean-François Toussaint publiée en novembre dernier et dont Bas les masques vous avait révélé les grandes lignes, qui démontrait déjà une absence de lien entre les mesures restrictives et le niveau de mortalité lié au Covid-19.

Initialement publiée le 5 janvier, l’étude du professeur Ioannidis — l’un des scientifiques les plus renommés au monde — porte sur une comparaison entre les chiffres de contamination de 8 pays ayant appliqué des mesures (totales ou partielles) de confinement et de restrictions (France, Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie, Pays-Bas, États-Unis, Iran) avec les résultats obtenus par la Corée du Sud et la Suède, connus pour avoir, au contraire, géré l’épidémie par des mesures bien plus légères. Et notamment en laissant les commerces ouverts et en n’imposant pas de limitations de déplacement à la population, qui sont les deux paramètres sur lesquels reposent cette étude.
Les auteurs relèvent ainsi que les mesures strictes de restrictions n’ont pas apporté d’avantages significatifs en terme de réduction de la transmission épidémique. Une conclusion qui n’est pas sans rappeler celle de l’étude menée par Jean-François Toussaint en novembre 2020, qui démontrait à travers une comparaison internationale menée sur 188 pays du monde que les mesures restrictives de liberté n’entraînaient aucun impact sur le taux de mortalité, contrairement à ce qu’affirme le Conseil scientifique pour justifier des mesures de confinement et couvre-feux. Et pire encore, le professeur Ioannidis indique également qu’en plus d’être inutiles, les confinements peuvent avoir un effet inverse à celui recherché en favorisant les transmissions entre personnes isolées dans les mêmes endroits clos. Ce que le professeur Raoult dénonçait déjà au moi de mai dernier, s’appuyant sur une étude du ministère de la Santé espagnol qui avait révélé que les travailleurs actifs exerçant une profession essentielle et qui continuaient à sortir avaient été moins contaminés que ceux qui étaient restés confinés.
Par ailleurs, l’étude de l’université de Stanford admet que les données analysées ne peuvent exclure certains avantages aux restrictions, mais prend le soin de préciser que même si ces avantages existent, il...
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