Comment les alarmistes veulent vous gâcher les fêtes Abonnés
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S’il y a quelques jours le gouvernement s’était donné la mission de « sauver Noël », c’était en réalité pour mieux gâcher cette fin d’année avec une multitudes de déclarations alarmistes et de propositions sanitaires invraisemblables, comme coupler désormais le pass vaccinal à la présentation d’un test négatif pour l’accès à certains lieux. Le tout au prétexte d’un variant omicron sans doute bien moins dangereux qu’on ne veut le faire croire.

Vers un début d’année 2022 en proie au chaos et à l’anarchie en raison de la « situation sanitaire » ? C’est en tout cas ce que laisse penser le Conseil scientifique présidé par Jean-François Delfraissy, qui a annoncé doctement le 23 décembre que l'extrême contagiosité du variant Omicron pourrait entraîner une « désorganisation de nombreux secteurs en janvier (supermarchés, transports, hôpital, école...) à cause d'une multiplication des arrêts de travail et de l’absentéisme ». De là à ce que les mauvais esprits imaginent une société totalement à l’arrêt en raison d’une épidémie de cas de positifs (dont de nombreux asymptomatiques) mis à l’isolement de façon disproportionnée, il n’y a qu’un pas. D’autant que malgré l’augmentation très rapide du nombre de contaminations — que certains comme le docteur Benjamin Davido anticipent à 200 000 par jour à la mi-janvier — les hôpitaux ne sont pas en état de saturation, comme l'a rappelé l’urgentiste Gerald Kierzek à plusieurs reprises.
Malgré ce constat (appuyé par diverses études internationales, dont une étude écossaise qui indique que le nombre de forme graves diminue de 50 à 70% avec omicron), l’exécutif semble vouloir aller toujours plus loin dans le catastrophisme par sa communication surjouée. Comme en témoigne la vidéo-selfie publiée par Emmanuel Macron sur TikTok dans laquelle ce dernier appelle une énième fois à la vigilance, le tweet de Franck Riester qui appelle aux « gestes barrières » après avoir été contaminé une nouvelle fois, ou encore les prises de paroles d’un Gabriel Attal devenues inaudible à force de répétitions des mêmes éléments de langages visant à effrayer une population qui commence à se poser de plus en plus de questions. D’autant que si l’été a été marqué par la campagne « tous vaccinés, tous protégés », l’hiver a laissé la place aux affiches « même vacciné, je respecte les gestes barrières » bien moins optimiste sur les...
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